l'immédiate
journal d'O.
Paris

 

 

souvenir de Tokyo, 3

18.10.05

le pont piéton de Shibuya, infini, merveilleux, hideux tout entier fait de pylônes et de fer, de petits carreaux sales, habillé d'affiches jaunes, de bruit et de foule folle, la nuque serrée sous les grands rails des trains qui filent, les deux mains prises et gardées, l'une dans la gare, l'autre la colline, et puis aveuglée de lumière aux néons des buildings - moi qui aime tant les rivières je n'en ai pas trouvé de suffisamment large, suffisamment soyeuse à Tokyo pour en faire mon alliée mais au premier jour déjà cette balustrade sur la ville - cette avancée sur la foule - mon grand refuge - et toujours le bonheur, ivre et tentée de tout, en vertige amoureux sur le coeur de la ville.

 

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