à vingt ans elle avance dans la vie par à-coups, au rythme des liquides qui circulent dans ses veines, des fards qui la soutiennent, des aiguilles et des mains qui la traversent sans cesse. quelque chose vit en elle qui n’est ni elle, ni le néant. elle attend des nouvelles d’un pays inconnu et qui loge en son sein, un pays impalpable et qui paraît, splendide, puissant, en taffetas sombre, les soirs de grand gala sur les écrans géants. |