l'immédiate

journal d'O.

rouge et or pour l'été

 

mercredi 9 juillet 2003

je suis V dans la rue, et les autres, ceux que j’aime, ce type aussi que j’ai gentiment approché parce que je m’ennuyais, parce que peut être j’avais besoin de croire que la vie continuait, que quand bien même le soleil et les rues folles de colère nous écrasaient aux murs le monde en ces deux jours n’avait pas tant changé. il est venu comme un agneau, je marchais doucement dans la nuit, de temps en temps ivre de colère V se mettait à crier – il avait les yeux à demi-clos, abîmés de fatigue, j’avais envie alors sans cesse et sans pudeur d’être là pour lui seul et de le protéger.

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