l'immédiate
journal d'O.

 

 

l'attente

27.10.03

la vie est ce qu'elle est - je suis heureuse je crois, loin dans la chair. tout m'apparaît très simple, avec des gestes clairs, des couleurs, des structures dans les choses et où je pose le doigt. je me promène et je me perds. tout me ramène sans cesse à la lumière. est-ce que je vais vraiment mourir un jour ? la mélancolie n'est qu'une caresse. je tombe à corps plein dans le vide. la ville est folle, la ville m'enivre, je porte mon désir comme une robe - avec des bas princesse et du parfum pour homme. à chaque geste l'épaisseur de l'air me surprend. à chaque pas je me construis plus loin. il y a cette puissance folle en ma poitrine, cette jouissance que rien n'arrête, un sursaut fou du coeur qui m'emmène en avant comme les longs rêves prégnants, l'espoir tendre, les torrents - une blessure ouverte où il posera ses mains.

 

avant - après
index - journal
ego -
archives -

© 1999-2006