l'immédiate
journal d'O. à Tokyo

 

 

le lien

16.02.04

mon père au téléphone, toutes les choses prennent un sens, dans sa voix douce lointaine il y a ma maison, il y a mon enfance, les mots qui sont des actes et qui sont des combats, les complices à la vie, les alliés, le partage, le pain et le couteau comme au bord du chemin avec des inconnus et l'on ne demande rien, toute une austérité qui est une tendresse, l'oeil gris vert de la pierre et des bruyères brûlées, le grand vent, tu sais bien, apprendre à être libre, apprendre à être bien, cette confiance sans limites que tu as en la vie, avec toi dans le monde rien ne se fait en vain.

 

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