l'immédiate
journal d'O.
Christchurch, Nouvelle-Zélande

 

 

comme une chair

10.04.05

les choses avancent vite, très vite. je porte en moi très loin le souvenir des villes comme l'empreinte d'un amour. Tokyo me manque comme une chair, une épaisseur de corps et de lumières, une étreinte, une ivresse, la plus belle et la plus difficile errance. il y a une tristesse tendre du temps qui passe à vivre et ne pas effacer trop rapidement, il y a un bonheur d'invention, un domaine de retrouvailles à rêver, une passion de l'allure qui ramène sans cesse l'impulsion du départ, il y a le chemin intérieur du coeur que je ne connais pas, que je suis les yeux fermés dans la confiance absolue de mon désir.

 

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