l'immédiate l'abattement -
ça
n'est pas une tristesse, c'est une errance, une langueur, un
dégoût, quelque chose comme le surplus de
moi-même
ou bien la déception - cette banalité des amours
passagères, l'inconséquence des peaux, l'oubli,
le
maelstrom.
je passe chez R - il sent le café, l'hélianthe, le début du printemps et toujours il sourit, toujours il est l'accueil, à rire cherchant des livres et des giandujotti, maintenant la pluie tombe par poignées, nous restons un moment dans le ruissellement doux de l'eau sur les grandes palmes de la cour, le ruissellement simple, le souvenir d'un temple ou d'un jardin japonais, Bashô sur une mule grise traversant la lumière et la pluie à la fois. mardi 5 février 2008 |