l'immédiate

journal d'O.


lundi 28 avril 2003

désoeuvrée et errante comme une ombre, filant de livres en films, remontant le souvenir, les mains qui se coulaient tout autour de mes hanches et dans cet instant là tout soudain faisait sens - allongée sur mon lit j'écoute les tangos tristes de Piazzolla, je me sens loin de vous et libérée peut être, loin de tout, abattue, hors mon corps, mais sereine. on ne peut pas vivre comme ça, je ne peux pas vivre vraiment si c'est toujours pour aimer en suspends, pour se sentir rivée à vos mains qui restent rivées ailleurs, et que quand folle et rieuse, juste par jeu, n'est-ce pas, je vous dis allons-y, partons pour le Brésil, vous n'avez qu'à m'offrir un sage sourire contrit.

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