l'immédiate
journal d'O.

 

 

à mon corps défendant

03.09.03

je me promène dans Paris, je ne reconnais plus ma ville. au Luxembourg bien sûr il y a toutes les couleurs que j'aime, la lumière folle au coeur, mais j'avance comme absente, je rêve les voyages loin et les types aux yeux noirs, ceux qui m'attendent ailleurs, dans tant d'autres langages. une force immense me prend. je savoure chaque instant. chaque livre, chaque regard m'est un futur nouveau. j'oublie là tout le reste. je danse dans les musiques. je ferme les yeux au vent. la rue tangue et j'exulte. rien ne va plus jamais me faire peur, rien ne va plus me faire mal comme avant, à mon corps défendant. Paris vient comme violent, Paris ne veut plus rien dire maintenant.

 

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