l'immédiate
|
valse du vide 12.09.03 dans la nuit noire les lumières de la ville me prennent le coeur comme les étoiles et puis penchée au bord de la terrasse de T devant les buildings qui scintillent je m'écrie : oh, c'est Manhattan ! Paris m'emmène, Paris me fait valser, du haut du parapet le vide m'attire, le vide me parle, je rêve la chute, immense, sans fin, et quand je rentre enfin - tirant la grande baie vitrée derrière moi - j'ai les yeux fous, la gorge offerte, les mains tremblantes comme en désir.
|