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l'immédiate
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last tango in paris 15.09.03 l'été est passé tout d'un coup - je ne me souviens plus de vous. il y a eu des lettres, des après-midis volés, un amour fou, il y a eu des choses que je croyais ne plus jamais voir arriver. j'ai grandi, peut être. j'ai trouvé des amarres à vos bras. j'ai aimé des chansons, des films, des immeubles et des livres parce que vous les aimiez. j'ai pensé aux enfants, à votre enfant, à mes silences, j'ai pleuré. le premier soir puis tous les soirs quand le rideau de fer des magasins commençait à tomber c'était l'heure et puis vous remettiez votre grand manteau gris, vous partiez, tous les soirs de toute l'année le rideau de fer des magasins m'est descendu le long du dos - et je vous ai aimé, haï, désiré à crever.
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