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l'immédiate
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dojoji 24.09.03 toute la journée j'ai erré dans le rêve. le garçon aux cheveux noirs ne s'efface pas dans la lumière, il revient sans arrêt, sans peur et sans visage, j'aime bien ses mains très blanches, souvent il parle anglais. il y a des jours comme ça où l'on ne peut rien faire, où l'on est vide de soi et puis emplie du monde, un autre monde peut être, des images folles d'ailleurs qui dorment clandestines très loin sous mes paupières. je m'habille noir et blanc et puis j'écoute des disques, longtemps, je téléphone très loin, je pense au lac Pavin, à l'enfance, à Glenn Gould, à la danseuse de Mishima qui après avoir songé mille fois à se jeter sur le visage un flacon d'acide chlorhydrique sort un tube de rouge à lèvres de son sac à main et puis entreprend tranquillement de se remaquiller.
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