l'immédiate
journal d'O. à Tokyo

 

 

Fujisan

08.01.04

sur les grandes routes à toute allure et filant vers la ville, ma ville du bout du monde, je regardais au loin comme au souvenir d'un rêve les silhouettes des buildings, les antennes, les drapeaux, la forme longue des ponts qui s'étirent vers la mer, toute une fourmilière immense de miroir et d'acier quand soudain au lointain surgissant de nulle part sur la ville titanesque il était là tout seul, plus étonnant encore et brillant comme la lune - le Fuji majestueux, flottant dans la distance, avec cet air tranquille de vieux moine bienheureux - good omen a dit Jan, on dirait bien qu'il nous salue.

 

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