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l'immédiate
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fragments, complétude 27.06.04 le mouvement, le corps, la désinvolture, la légèreté mentale par la légèreté physique, le filin fort de la musique, extrême présence du corps au monde, fatigue rapide des yeux, douleurs étranges toujours cérébrales ou bien au creux du ventre, vertige de ma propre peau, fantasme de l'air où l'on baigne, de la rivière dans les veines, la peau de l'autre à faire sienne, les corps nageants, corps flottants, souci du cirque et de l'acrobatie, fascination pour Denis Lavant, pour Shinji Takeda, pour V qui leur ressemble et me protège, corps dansants, corps martiaux, Arthur Cravan sur le ring et puis dans la parole, moment où tout bascule, le réel par paliers où je plonge plus ou moins, épiphanies, ivresse des profondeurs, désirs vivants, palpitants comme des algues, le piège des beaux coraux, n'importe quoi pour la couleur, les trains qui mélangent les tons du tableau, les rues folles et qui perdent, s'il y a la vitesse c'est qu'il n'y a pas de fin, l'impulsion originelle née dans les étoiles, belles et vivantes et folles que leur lumière transporte encore à travers l'espace des siècles après leur mort.
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