l'immédiate
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L'amour fou 07.03.04 L mon coeur dans les après-midis pluvieuses, c'est le long des grandes rues et le long de ma peau que je t'emmène encore, comme en rêve. L très belle, ce souffle fou qui me transporte, ce désir, ce dégoût, l'insolence à la mort et les nuits en cascade, il n'y a que toi qui sais. j'aime penser au futur, aux années avec toi à faire tourner le monde, tout me semble possible, assuré et serein, facile comme à l'école quand tu donnais ta main. L, une rencontre en septembre, c'était il y a mille ans, solaire et bienheureuse, heurtant toute ma tristesse, dans la grande foule battante nous étions du même corps. L, la jalousie de nos amants, jeux interdits et brûlants, dans les bars, les traces de tes résilles tatouées fort sur mes jambes, plus tard dans les rues vives, ton rire et ton parfum, je n'avais jamais froid, jamais peur ou sommeil. L, la toute-puissance. dans ma chambre les bougies, un vieux disque pour danser, et toute la vie ensemble, passionnées de nous-mêmes, de nous seules enivrées.
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