l'immédiate
journal d'O. à Tokyo

 

 

O-Hanami électrique

09.03.04

je marche dans la ville, je pense à toi là-bas, je ris et je respire comme de l'eau l'air profond, les poumons qui palpitent comme des ailes heureuses, les grandes rues pleines de monde et qui me continuent - tout est calme, tout est bien, la solitude du monde sur les avenues immenses - et la nuit tombe d'un coup, et les arbres s'enflamment, sur Keyaki Zaka les cerisiers-lumières, des millions de perles vives enroulées à leurs branches, une peau de fibre optique qui perpétue le jour, descendant la grande rue sous une couronne blanche j'ai fait un voeu secret, mon O-Hanami électrique.

 

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