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l'immédiate
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totemo nihonjin 24.03.04 je bois de l'umeshu, je prends des tas de photos avec mon téléphone, je trouve tout très kawai, sugoi sugoi omoshiroi desune, je ne traverse (presque) plus au rouge, je ne suis (presque) plus en retard, j'incline la tête pour un rien, sumimasen mille fois par jour ou bien gomen nasai, en alternance, à toute allure pour traverser Meiji-Dori en jupe sur mon vélo complètement inconsciente et tenant mon parapluie transparent à la main, je mange du riz et des algues pour quatre heures, du thé vert dans des cafés secrets, je fais la queue pour monter dans le métro, je suis la progression de la floraison des cerisiers sur la NHK, je vais voir Glay à Tower Records, j'ai besoin des onsen, des sushis, des kombinis qui restent ouverts toute la nuit, je soupire et m'enflamme pour mille paupières effilées, j'ai les chaussures les plus shibuyennes de la terre, rouge vif à bords blancs, talons archi aiguilles, je vais là dans la ville comme la ville dans mon coeur, parfois j'oublie d'un coup que je suis étrangère.
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