l'immédiate
journal d'O.
Noosa, Australie

 

 

les yeux peints

06.02.05

ces grandes fleurs qui de toujours viennent s'ouvrir, les ailes des oiseaux, bouches immenses qui attirent le vertige - je t'ai vu sur le bord de la mer, à minuit - et déchirant mon coeur comme ma robe de papier, quel enfant - tu as dit que tu croyais rêver ? il y avait ce gouffre, ta nuque, mes yeux peints, et tous les feux le feu sous tes mains sur ma peau - le grand ciel silencieux - la rivière souterraine de lave rouge qui surgit, sous tes mains sur ma peau la lave rouge qui surgit : les oiseaux merveilleux se sont envolés d'un coup, mais ils n'ont rien avoué.

 

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