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l'immédiate
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protection 20.02.05 l'orgueil en paravent du monde et pour moi seule la douceur, pour moi seule les secrets, l'enfance jamais quittée, la blessure du langage, la faille, l'enfer, la plaie, le trou béant du coeur où plonger loin la main et connaître ce qui palpite, pour moi seule l'abandon, les larmes s'il le faut - car je peux tout absorber - tes sorts je les prolonge, tes rêves je les projette, je peux donner un sens à chacun de tes gestes, soutenir chacun de tes désirs, et tout accompagner de toi intérieurement qui avance à tâtons - d'amour, à ma façon, pour le jeune homme aux yeux trop clairs, en passage comme le vent, entière à toi un moment pour nourrir ton désir, ton imaginaire jusqu'au fond de la pupille, bleue.
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