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l'immédiate
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umeshu rocku 26.03.05 vin de prune on the rocks, à la table de bois d'un izakaya de quartier parachuté à l'autre bout du Pacifique, un instant les yeux clos dans les conversations, l'odeur de pluie et la chaleur du feu, j'ai le coeur qui dérive, qui dérive encore au très beau visage de la serveuse, le savant empilement de ses jupes, ses cheveux teints comme la plus assurée des Shibuya girls - elle me dira plus tard que ses parents habitent deux stations plus bas, à Meguro - et la grande, la puissante main de la nostalgie me serre fort et m'emporte, au chemin évident de la ville, rêve retrouvé de mon domaine, Tokyo ma tendre, ma toujours changeante, ma merveilleuse solitude, mon coeur et mon refuge, Tokyo je fais ce que je peux, il n'y a rien d'autre, autant.
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