l'immédiate
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such liquid dreams 25.03.05 corps vivants, nous traversons l'ombre de nuit et d'eau du parc, quand je donne mon prénom le garçon adossé tranquillement à l'arbre dit : such liquid dreams. je crois que c'est là que j'ai commencé à pleurer. les grands arbres du parc ont fait place à la ville. j'ai marché dans les rues étrangères et l'appel de la musique. le beau visage de N, son sourire dans les lumières. la douceur de Dan, les guitares, coeur porté un instant. quelques fois je deviens folle je m'inquiète pour un mot, un silence, une absence de signes ou bien une multitude, interprétés en violence parce que j'ai peur pour toi. quelques fois je m'échappe et tu m'échappes tout le temps, c'est ce que j'aime et ce que je désire, c'est cette force sans pareille en toi qui me bouleverse et me nourrit. quelques fois je ne sais plus, j'ai horreur de le dire mais j'ai besoin de toi.
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