l'immédiate
journal d'O.
Paris

 

 

yeux couteaux

18.11.05

Hélène arrive à temps pour me prendre dans sa main, légèrement folle, légèrement ivre, de tout de rien de la nuit tombée trop vite et mon coeur en danger - robe noire, rubans, un bon eyeliner est un eyeliner qui protège du monde extérieur - et puis quand il est là il roule une ombre en moi qui ne s'arrête pas - dans la rue dans ses bras dans son mystère entier, comme donnée - je ne peux pas résister - ses yeux tirés au couteau, ses yeux à embrasser.

 

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