l'immédiate
journal d'O.

 

 

Paris (par obligation). il faudrait la simplicité. il faudrait nous sommes là ensemble et nous ne sommes plus ensemble, la nuit dégouline tout autour, c'est comme ça. tu touches mes mains tu ne touches plus rien, ou alors la colère, et cela même encore tu ne le sais pas, tu ne le sens pas, tu te projettes en avant pour sauver ta belle peau d'animal fantastique, tu parles vitesse passion splendides concerts secrets dans des lieux interdits - je ris : quel bel adolescent ! tu cherches tu veux exploser des frontières quand toute frontière a disparu déjà et sur un claquement de doigt, tu dis l'amour cette chose vampire et sans espace tu t'emballes tu peux bien t'en aller sur ton devenir d'enfant-roi - les ridicules adieux dans les néons des gares - ça n'est pas moi mon coeur qui m'en irai encore la béance dans la peau...

la ville, la nuit, la meute qui veille et m'accueille sans fatigue : lumières, fous rires, les gâteaux de l'aïd le miel les porches froids, Hakim qui garde mes mains dans les siennes, pour la tempête.

avant - après
index - journal
ego - archives -

© 1999-2007

lundi 23 octobre 2006