l'immédiate
journal d'O.

 



déséquilibres. je cherche le silence, la nuit, une solitude dont j'espère le contraire. les voix parlent. les voix crient. les voix sont indicibles pourtant dans le creux de la langue, rien ne suffit au monde de ce que j'y apporte. c'est idiot mais je me sentais soulevée de lire ce vieux monstre phallocrate de Lacan, entrée dans les Ecrits avec le sentiment d'aller entre deux langues et trouvant des clés ça et là, Alice au pays des merveilles, des baleines blanches et du jeune homme aux cheveux noir car

"il ne s'agit pas de savoir si je parle de moi de façon conforme à ce que je suis, mais si, quand j'en parle, je suis le même que celui dont je parle"...



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mercredi 16 janvier 2008