l'immédiate

journal d'O.


mercredi 26 février 2003

arrimée à vos mains. je vous regarde songeur sous les amaryllis rouges. la lumière descend sur votre visage. vous êtes toujours là comme si vous vouliez me protéger, et pourtant ma tristesse est bien moins profonde qu'elle ne paraît. je vous reviens toujours, avec la vague, juste à temps. je vous suis toute entière ancrée dans la peau, et le sang.

c'est votre bouche qui me tourmente.

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