l'immédiate

journal d'O.

jeudi 2 janvier 2003

Le Havre, le vent fou et qui m'emporte, vous prenez des photos des grands bâtiments qui font face à la mer, je ris tout le temps. les garçons aux cheveux noirs du fin fond de mon coeur, celui du fond du rêve et celui des cafés branchouilles, vous savez que je les aime, passionnément. vous savez que je vous aime aussi. vous savez que je suis comme cela, que je ne m'arrête à rien, et dieu que j'aime ce vent ! Le Havre, les gros bateaux très lourds qui fendent la brume derrière les baies vitrées des musées et puis des restaurants, cet incroyable sentiment de sérénité que j'ai lorsque vous êtes avec moi, le train qui nous ramène à Paris, vos deux mains sous mon pull, et je m'endors dans vos bras.

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