l'immédiate
journal d'O. rouge et or pour l'été |
vendredi 18 juillet 2003 la ville jaune et flambante au bord du soir, la ville poudrée, toute tendue de chaleur. les rues sont vides et lisses, les rues aux mille visages placardés sur les murs qui ne regardent plus rien... je marche dans une ville morte, une ville vidée d'elle-même et puis qui me fait peur. le vent tout seul m'emporte. ma robe me mange le corps. je traverse les grandes cours dans des rêves profonds, portée par les rivières qui me filent sous la peau. que s'est-il donc passé ? je voudrais la douceur. |
index - journal - ego - archives - © 1999-2005 |