l'immédiate
journal d'O. à Tokyo

 

 

by night

24.01.04

Iidabashi. à l'institut, un film français dont j'ai déjà oublié le nom - ligne par ligne, ombre par ombre je me souviens du profil du jeune homme japonais assis à mes côtés. pays béni. Val me ramène chez elle pour dîner - la longue marche bienheureuse et tranquille jusque derrière Yotsuya - son appartement impeccablement design, grands murs nus de béton, immenses baies vitrées noires, très peu de meubles, des livres et puis des disques - je m'asseois sur le sol, tout de suite dans l'immensité froide c'est le sol qui m'attire, le tapis de laine rouge et le parquet doré - elle ouvre les rideaux, toute la ville en lumières entre d'un coup dans l'appartement, et elle dit en riant : depuis que j'habite ici, je ne regarde plus la télé.

 

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