l'immédiate
journal d'O. à Tokyo

 

 

kabuki mascara

18.05.04

et puis au matin je te retrouve comme de toujours, tes yeux splendides, tes mains, cette façon que tu as de me regarder, de m'approcher comme un grand animal dangereux, je m'en vais toute entière dans ta peau et le long roulement de tonnerre du métro, je compte chaque seconde, c'est comme au kabuki, du haut des belles estrades, quand l'acteur fétiche entre en scène et qu'on crie son attente : mattemashita !

 

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