l'immédiate
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à toi les mots 03.06.05 la facilité, quand tu te tiens à mon bras, quand tu marches avec moi, c'est pour ta beauté que je t'aime d'abord te dis-je et puis ça te fait rire, tu me touches dans la peau, tu t'y trouves, un peu ma soeur et tellement ma passion, avec ce grand soleil qui nous accompagne dans la ville réconciliée, avec cette fierté, à sept heures du soir en terrasse dans la foule bariolée qui sirote sa fausse langueur nous nous mettons à table pour une bouteille de vin rouge et un tartare au cognac (mon nouveau médicament), tu me parles de garçons que je connais ou pas et dont je ne m'inquiète jamais, tu dis : en juin les garçons me rendent un peu idiote et puis tu dis aussi : il faudrait quand même que tu m'apprennes cette façon folle que tu as de les prendre de haut - mais je prends de haut le monde entier à ton exception, mon coeur - aux réverbères heureux nous marchons l'une à l'autre et dans des pas de tango jusqu'au corps de la nuit - splendide le sang et plus encore à tes bras - toujours à toi les mots que je ne donne à personne - je t'aime, je t'aime tant.
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