l'immédiate
journal d'O.
Paris

 

 

nuque prisonnière

23.09.05

L en pantalon à pinces et qui conduit - "chérie, je fais l'homme ce soir" - bonheur fou des forêts, froidure tendre qui mord aux doigts - des lumières, des visages sauvés de l'adolescence comme d'une vie antérieure - et j'avance languide comme la nuit toujours, de bras en bras ton épaule qui m'arrête, me retient, pour danser longtemps, pour rêver, ruban rouge dans les poignets - ces attaches qui nous aiment - JL pour se reposer du monde entier, pour se refaire, l'arc de ses yeux et de ses bras fermé autour de moi un moment, c'est cette chaleur sous sa peau - et encore nous dansons, immenses, liquides, libres à notre façon et ma gorge à ton épaule, tu me cambres d'un rien, le plat blanc de ma main tient ta nuque prisonnière.

 

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