l'immédiate
journal d'O.

 
 

et toute tristesse évaporée -

oui il y a ces secrets infinis, ces grands alliés qui veillent -

la nuit tombe en morceaux, la robe aux coutures acérées m'entre très lentement dans la chair, tout se fracture du temps passé du temps présent dont je ne sais rien le temps de mon corps à venir et comme ma propre perception reste un mur à moi-même, pourtant - folle de joie toute la soirée dans la foule compacte des amis de M jeunesse dorée qui donne son coeur dans la drogue dure des orchidées je me suis promenée, ombre tranquille, ombre heureuse, avec mon sublime Huysmans papier fragile fin de siècle comme moi -

merci, Romain.

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mardi 21 février 2006