l'immédiate
journal d'O.

maman parle de l'enfant que j'ai été et que je ne connais pas. calme très calme disent les photos trop calme l'enfant glaçante au regard droit, chat noir sous le bras comme une peluche des livres beaucoup l'enfance sur le porte-bagage du vélo de mon grand-père, la plage, cheveux blondis, je n'aimais pas l'école apprendre et vivre seuls m'intéressaient, et absorbée de tout, une fleur une fourmillière les voyages fantastiques la mer qui ne s'arrête pas, souvenirs bribes de montgolfières de prairies bleues une petite moto rouge l'odeur de l'essence sur l'épaule de mon père, disques qui craquent, neige et vent, les bijoux de maman lourds bruyants sa poitrine chaude et caverne de mon coeur, mains dans la terre dans l'écorce du réel comme un garçon manqué mains dans la peinture dans la flamme rouge du feu, pour connaître, pour exister, la première image renvoyée du miroir conscient celle du collant ajusté le tutu les ballerines parfait ruban de satin - jouer le geste - folle naissance de ma peau.

 
maman parle de l'enfant que j'ai été et que je ne connais pas. calme très calme disent les photos trop calme l'enfant glaçante au regard droit, chat noir sous le bras comme une peluche des livres beaucoup l'enfance sur le porte-bagage du vélo de mon grand-père, la plage, cheveux blondis, je n'aimais pas l'école apprendre et vivre seuls m'intéressaient, et absorbée de tout, une fleur une fourmillière les voyages fantastiques la mer qui ne s'arrête pas, souvenirs bribes de montgolfières de prairies bleues une petite moto rouge l'odeur de l'essence sur l'épaule de mon père, disques qui craquent, neige et vent, les bijoux de maman lourds bruyants sa poitrine chaude et caverne de mon coeur, mains dans la terre dans l'écorce du réel comme un garçon manqué mains dans la peinture dans la flamme rouge du feu, pour connaître, pour exister, la première image renvoyée du miroir conscient celle du collant ajusté le tutu les ballerines parfait ruban de satin-- jouer le geste - folle naissance de ma peau.

 

maman parle de l'enfant que j'ai été et que je ne connais pas. calme très calme disent les photos trop calme l'enfant glaçante au regard droit, chat noir sous le bras comme une peluche des livres beaucoup l'enfance sur le porte-bagage du vélo de mon grand-père, la plage, cheveux blondis, je n'aimais pas l'école apprendre et vivre seuls m'intéressaient, et absorbée de tout, une fleur une fourmillière les voyages fantastiques la mer qui ne s'arrête pas, souvenirs bribes de montgolfières de prairies bleues une petite moto rouge l'odeur de l'essence sur l'épaule de mon père, disques qui craquent, neige et vent, les bijoux de maman lourds bruyants sa poitrine chaude et caverne de mon coeur, mains dans la terre dans l'écorce du réel comme un garçon manqué mains dans la terre dans la peinture dans la flamme rouge du feu, pour connaître, pour exister, la première image renvoyée du miroir conscient celle du collant ajusté le tutu les ballerines parfait ruban de satin - jouer le geste - folle naissance de ma peau.

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jeudi 2 mars 2006

autodétournement