l'immédiate
journal d'O.

 

parce qu'encore tout s'effondre : le corps trahit, je le sens dans la peau lourde et pleine et dangereuse, je sens le ventre la vie la poitrine à crever, comme tout fait mal, yeux farouches, dans le bain gonflée de mort comme un animal et le poids de mes os de mon sang le poids de la tristesse celui-là seul qui vaille, je voudrais abîmer je voudrais découper ce que je suis ou pas et qui reste lointain, inintelligible et source de rien, jamais source de rien, quelle blague le goût de la rivière / je ne suis source de rien.


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Ophélia © 1999-2008

jeudi 27 décembre 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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