l'immédiate
journal d'O.

 

la joie simple des chemins, la neige, l'odeur des pins versée sur la montagne - l'abattement. il y a un vide, un vide terrible et silencieux, fracture de la poitrine que rien ne résout, monstre marin, louvoyant, une masse secrète qui se nourrit encore de l'effusion du manque et de l'absurdité - clandestinement à moi-même, et

effacer la page d'hier, ne plus rien dire de l'enfance

effacer toute trace de ta peau, si je m'attache je me déteste

effacer

je peux pas. effacer, écrire, c'est pareil, je peux pas.


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mercredi 28 février 2007