l'immédiate
journal d'O.
la joie
simple des chemins, la neige, l'odeur des pins versée sur la montagne
- l'abattement. il y a un vide, un vide terrible et silencieux, fracture
de la poitrine que rien ne résout, monstre marin, louvoyant, une masse
secrète qui se nourrit encore de l'effusion du manque et de l'absurdité
- clandestinement à moi-même, et
effacer
la page d'hier, ne plus rien dire de l'enfance
effacer
toute trace de ta peau, si je m'attache je me déteste
effacer
je peux
pas. effacer, écrire, c'est pareil, je peux pas.
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1999-2007
mercredi
28 février 2007
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