l'immédiate
la vague remonte au corps, d'un coup. nuit pâle, pluie drue, ce léger scintillement dans la nuque qui dit : ton corps t'emmène d'abord. je cède le pas sur l'angoisse et le temps qui me passe dans les nerfs, je n'éluciderai pas le gouffre sans magie que je reste à moi-même, j'en vivrai les fragments, sur le souffle. tout m'échappe. les choix se font sûrement, mais au-delà de moi, dans des domaines de chair ou d'intellect que je ne saisis pas. c'est comme aimer, respirer ou nager, c'est un processus de mystère aux reflets miroitants, c'est un morceau qui sait, qui prend le pas sur le reste, et je se jette au flot. j'aimais Nantes douce et calme ; je vais prendre à nouveau le risque de Paris.
avant -
après 4 juillet 2007 |