l'immédiate
journal d'O.

 

la voiture dans la nuit sur les grandes autoroutes, on écoute la radio, des disques de jazz, le bruit du vent dans les feuilles des arbres quand le chemin étroit s’ouvre, bordé d’une herbe si verte qu’elle en semble vivante, au loin la nappe de brume trouée par les lumières, la maison, une longère immense et droite dans ses glaïeuls, avec une ancienne table de ferme couverte d’une nappe bien blanche, des verres et des carafes, des plats comme à la Noël, les mains inconnues que l’on serre au delà de ses yeux, la fatigue, la joie simple, et s’asseoir dans le bris des voix avec sérénité. cet après-midi elle a dit : ne doutez pas, vous allez tracer votre route avec talent. et j’ai tellement pleuré dans le métro.

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16 mai 2007

van gogh : la nuit étoilée.