l'immédiate
journal d'O.

 

comme une grande dépression atmosphérique et sensible. je erre dans les couloirs sans fin d'un musée ou les bras d'un garçon neuf et frais, je ris sur les bords d'une fontaine mais son corps ne bouge pas, je dors au-delà du sommeil, je ne dors pas, je s'ennuie et n'est-ce pas là la chose la plus indécente du monde quand dehors, dans ce même monde, des hommes et des femmes tombent des toits en fuyant une escouade de police, je dis je ne sent plus rien, je est passé de l'autre côté d'un moi qui ne m'appartient pas. 

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samedi 3 novembre 2007