l'immédiate
la nuit, l'oubli. tu n'existes plus que dans des attentes, des désirs avortés, et c'est aussi ma faute. je t'efface dans l'allure, la fatigue, des bras neufs et qui ne me soulèvent pas. je ne sais pas faire autrement, je parle des langues violentes pleines de rêves détruits par avance. tu vis dans des fantômes ; j'existe pour des appels, pour des beautés terribles et pour le goût d'aimer amplement, librement, dans toute la latitude de mes possibilités qu'il reste à explorer. il faut m'aimer pour que j'aime, ou bien j'ai tellement peur. il faut être avec moi, qui sera avec moi, qui dira : ni possession ni domaine, ni promesse, mais un moment ensemble ? mercredi 14 novembre 2007
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