| mardi 23 octobre 2001 i can be a complicated communicator hier dans les jardins du luxembourg, sur un carnet muji avec un stylo vert. en face le sénat, le drapeau tricolore qui flotte. comme elle a été drôle, cette première heure d'anglais, comme elle a été drôle, serrée dans ce grand amphi aux boiseries ancestrales, la foule de filles modèles qui écoute et qui note, moi le nez en l'air à jouer à qui tiendra le plus longtemps son regard dans celui de l'autre avec un buste de Louis XV. drôle, vraiment, cette vieille femme boulotte avec son accent britannique et son habeas corpus, la preuve même de la terrible insularité des britanniques, l'habeas corpus, quans ils créent le plus beau texte de droit de l'époque et le gardent pour eux. drôle, enfin, que la seule et première personne avec qui j'ai eu le temps de sympathiser porte le même prénom que L.
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| enfin, il faut bien passer ses jours à quelque chose. la nuit, dès ce moment étrange où vient la nuit, la vie change de musique, on allume des bougies. L tourne comme un lion en cage dans ses démêlés amoureux. moi j'ai renoncé à lutter. il faut marcher sur les chemins du coeur, dit-elle, tout comme d'autres disaient, all the white horses have gone ahead. mais qu'est ce que je fais encore là ? mon oncle m'emmène au théâtre ce soir. hier je suis restée longtemps dans les jardins du luxembourg, avec byron, valentine et le goût profond des pelouses, (vertes). je savais qu'il viendrait. je suis partie juste avant qu'il n'arrive. |