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l'immédiate
journal d'O. |
vendredi 10 janvier 2003 vous avez des yeux de pierre grise et d'eau douce. vous serrez vos mains tout autour de ma taille, la coupe pleine de mes seins. il y a quelque chose en moi qui vous appartient de toujours. je vous reconnais de très loin. quelque chose de la simplicité douce que devrait toujours avoir l'amour. une certaine tonalité de silence dans le langage. l'évidence à la chair. la confiance infinie qui m'emmène très vite et très loin dans la vie. j'en rêvais. |