l'immédiate

journal d'O.

vendredi 31 janvier 2003

tard le soir, assise à mon bureau, je ne peux pas écrire. je regarde les lys. tous en même temps avec une lenteur majestueuse qui est aussi celle d'une lente désinvolture à la vie, ils sont en train de s'ouvrir.

tout à l'heure, vous parlant de mes parents (pourquoi est-ce que je vous parle tout le temps de mes parents?) j'étais submergée soudain de fierté, de douceur, l'inépuisable complicité du bonheur. j'ai pleuré. vous n'avez rien dit. je vous aime aussi pour ces moments de silence.

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