l'immédiate
et puis soudain la ville, côte à côte nous ne nous toucherons pas, d'abord la fête foraine, les grandes roues sur tes mains l'odeur des huiles brûlées et tes yeux sont trop clairs bien trop clairs pour moi, je ne sais pas qui tu es. nous marchons tout le long du dos du château propre et obscène nous sommes ensemble dans l'instant, la rue mouvante, les cris, la nuit, couleur, le contact froid du verre sur une terrasse du Bouffay, très froid aux lèvres, mes dents claqueraient, mes os, le blanc même de mes yeux j'existe dans des espaces que je soupçonne à peine lorsque tu es avec moi, lambeaux vifs abîmés rouges détruits sans recours c'est tout c'est tellement fort parce qu'un moment de trop encore tu m'as regardée. avant -
après dimanche 15 avril 2007
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