et puis dressée au bord du gouffre...
la maison folle où je t'attends
20.10.02
à un moment dans la vie j'étais fière, terriblement fière de ma belle école parisienne, mon bel amoureux très doué et très intelligent, et puis très fière de mon âge, aussi, très fière de mes moins-de-vingt ans qui expliquaient tout, qui excusaient tout. enfin je croyais.
à un moment oui c'était bien, j'allais rue de la montagne-sainte-geneviève dîner au restaurant tibétain, et puis j'allais au luxembourg lire sur les bancs, j'aimais aussi ce garçon aux yeux doux qui m'emmenait dans la ville et me donnait des rendez-vous qui tournaient au jeu de piste et m'inventait des histoires et faisait déposer des fleurs, de grandes orchidées toutes bardées de couleurs, le soir devant chez moi, quand je venais juste de le quitter sur le quai de la gare.
à un moment c'était merveilleux. maintenant je garde quoi dans la bouche, le souvenir amer d'un mensonge, l'impression folle d'avoir été flouée ?
andrinople, c'est très bien mais souvent, je peux pas, vraiment, je peux pas.
demain (bientôt) je supprime l'ancien journal
à un moment oui c'était bien, j'allais rue de la montagne-sainte-geneviève dîner au restaurant tibétain, et puis j'allais au luxembourg lire sur les bancs, j'aimais aussi ce garçon aux yeux doux qui m'emmenait dans la ville et me donnait des rendez-vous qui tournaient au jeu de piste et m'inventait des histoires et faisait déposer des fleurs, de grandes orchidées toutes bardées de couleurs, le soir devant chez moi, quand je venais juste de le quitter sur le quai de la gare.
à un moment c'était merveilleux. maintenant je garde quoi dans la bouche, le souvenir amer d'un mensonge, l'impression folle d'avoir été flouée ?
andrinople, c'est très bien mais souvent, je peux pas, vraiment, je peux pas.
demain (bientôt) je supprime l'ancien journal
:: mis en ligne par O., 23:29