et puis dressée au bord du gouffre...
la maison folle où je t'attends

19.8.04

Body war

Bodywear, Coco kit; great loose coat tied at the waist like Garbo or Bacall, over scoop-necked cocktail dress. Transparent organza top, super-fluid cuts, electric colours, snake-print leather skirt, python bustier and tick tock chopard. Maximum house style: fine vintage or Dynasty redux. Soft La Perla lining under Versace exoskeleton: slim, sculpted and rib-crushingly tight. Primary warpaint; two black dots, red slash, on white wall, with blusher tint. Hair: rich chocolate with wedges of burnished apricot. Sucking Monroe lips; bitten, bitter. Vogue Italia: she doesn't understand a word.

(...)

Mother Pasidee of Sienna ripped her flesh with branches of juniper and holly and doused her wounds with vinegar and salt.

Citta Violenta (en cherchant la photo rouge sur rouge de Guy Bourdin)

:: mis en ligne par O., 02:37 | link |
Argentina, maté amer dans les nuits noires, tangos de Piazzolla, Borgès m'indiffère, je rêve sur Cortazar...

"Je décris, je définis et je désire ces fleuves, elle les nage."

Julio Cortazar, Marelle

"Le futur de mes livres ou des livres d'autrui est le cadet de mes soucis... Un véritable écrivain est quelqu'un qui tend l'arc à fond tandis qu'il écrit et qui le suspend ensuite à un clou pour aller boire un verre avec ses amis. La flèche est bien en route dans l'air, et se plantera ou non dans la cible; seuls les imbéciles pourront prétendre modifier sa trajectoire ou courir après elle pour lui donner de petites impulsions supplémentaires en lorgnant du côté de l'éternité..."

Julio Cortazar, cité par Karine Berriot in Julio Cortazar l'enchanteur


:: mis en ligne par O., 00:54 | link |