et puis dressée au bord du gouffre...
la maison folle où je t'attends

16.2.03

l'axe des belettes défile dans la rue

En plus, en s’en prenant aux Français, on ne court aucun risque d’offenser une partie importante de la population américaine. Il n'existe pas de bloc franco-américain dans l'électorat. Les Italiens et les Irlandais par contre sont intouchables (nous aurons bientôt l’énorme défilé annuel de la Saint-Patrick, toujours politique, mais ils ont refusé l’autorisation de manifester contre la guerre devant l’ONU ce samedi pour « raisons de sécurité » — on n’ose pas contrarier les Irlandais.) On ne peut pas insulter les Noirs ou les Hispaniques ou les Juifs, parce que ces gens-là votent. On s’en fout un peu des Anglais, appréciés un peu comme des cousins à l’accent drolatique. (...) Mais les Français, on sait (en principe) qui c’est (ça mange des cuisses de grenouilles et du fromage, ça boit du champagne), mais on n’en voit pas, donc cela ne gêne à personne si on les accuse de n’importe quoi.

découvert via Jemisa, le journal en français d'un new-yorkais : sale bête
:: mis en ligne par O., 00:26