et puis dressée au bord du gouffre...
la maison folle où je t'attends

11.9.06

ce qu'il faut dire encore, et encore, et encore :


Des fois j’ai l’impression qu’en dehors de vingt personnes il ne se passe rien. Je lis toujours les mêmes, je les attends et certains produisent peu, c’est pénible. Je parle du roman, celui qui m’intéresse. Celui qui déconstruit, celui qui interroge, celui qui sait que la littérature c’est d’abord une putain de préoccupation esthétique, celui qui sait que l’histoire ne doit rester qu’un prétexte. Un prétexte à la langue. Et puis à l’agencement, au boulot sur la tuyauterie.
Chloé Delaume.net

:: mis en ligne par O., 14:21